dimanche 5 janvier 2014

Chronique d'un amour fou

d'Anne Rossi.




Ariane Senchat est surdouée, asthmatique, vierge et bonne aux échecs. Ah, et elle tient aussi un journal intime. De son entrée en fac de droit à Paris à son premier stage en Australie, elle y consigne ses pensées, ses aventures et surtout, ses tribulations amoureuses. Il y a bien des garçons mignons autour d’elle, mais le seul qui la fasse véritablement, honteusement vibrer… est le seul qu’elle ne peut pas avoir : le trop beau, trop parfait mari de sa sœur, un prof par-dessus le marché ! Autant dire qu’entre elle et lui, c’est cuit d’avance…


Alors... Que dire...

Je ne suis pas une grande lectrice de romance. Tous les tralalas du genre "Oh ! Mon amour ! Que je t'aiiimeuh !" "Ooooh ! Ma chérie ! Tu es la lumièreuh de ma vieuh ! Sans toi, tout s'obscur(eu)cit... Bla, bla, bla...", ce n'est vraiment pas mon truc.
Et pourtant, petit à petit, je me laisse convaincre. Et c'est de la faute d'Anne Rossi ! Ou alors mes goûts changent avec l'âge... Ou un mélange des deux.

Bref, j'avais déjà lu Passeurs d'Ombre de l'auteur (qu'il faudrait que je chronique un de ces jours) et Enfants du Feu (en partie, je me réserve pour la suite) que j'avais beaucoup aimé. Ces histoires d'amour avaient l'avantage de se trouver dans un univers fantasy et, il n'y a rien à faire, mais moi un faune, un centaure ou un cheval ailé auront toujours toute mon attention... Mais, est-ce juste ça ?

Chronique d'un amour fou est une romance contemporaine, je m'y suis risquée avec prudence et... j'ai dévoré en deux jours entre deux activités.

Bref, pas de passages neuneus, du rythme, des émotions. C'est beau, c'est triste, amusant et... *soupire* Bref, vous l'avez compris, j'ai adoré ce roman édité aux éditions Laska.
L'héroïne y est pour beaucoup, je trouve, Ariane est un petit bout de femme qui sait ce qu'elle veut, qui grandit d'un bout à l'autre du roman. Avec une langue acérée et qui n'hésite pas à s'en servir pour écorcher ses interlocuteurs. Un mauvais carafon comme je les aime !

J'ai trouvé que l'histoire prenait des longueurs à partir de l'Australie mais ça ne dure pas et on retrouve avec plaisir le rythme qui même s'il devient moins soutenu reste très agréable à suivre. Sur la fin, j'ai même regretté que ça aille trop vite que l'on passe des années mais, principalement, parce que je sentais que la dernière page arrivait et que j'en voulais encore.

Bref, fantasy ou pas, je suis convertie à la romance d'Anne Rossi.

Les plus du livre :

- L'héroïne plutôt peps
- Le syndrome du chevalier blanc
- les réflexions de l'héroïne

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Le continent de Meadhan