mardi 2 mai 2017

Le chemin jusqu'à demain (3)

... poursuit son bonhomme de chemin.

J'ai remporté le Camp NanoWrimo d'avril !


Je m'étais mise au défi d'écrire 8000 mots en un moi et j'ai réussi ! Fière de moi, je suis ! Le grand Nano de Novembre avec ses 50 000 mots ne me convient pas du tout. Je préfère de loin les camps qui s'adaptent plus à ma vitesse de production et à ma vie en général. 

Bref, mine de rien, Le chemin jusqu'à demain prend forme et je sens que je tiens quelque chose.
Des post-apo, il y en a à la pelle me direz-vous. Ici, ce sont des enfants et des ados qui sont les héros, les narrateurs de ce roman. Sans oublier Téméraire, le chien-loup, qui leur prête aussi sa voix. Malgré l'âge de mes jeunes personnage, ce n'est ni un roman jeunesse, ni même pour ados.

C'est violent, c'est sombre. Ils en bavent mes gamins ! Mais jamais gratuitement.

Et moi aussi, mine de rien, j'en bave ! Pauvres gosses quand même ! C'est dur d'écrire parfois...

Le Chemin jusqu'à demain, c'est un roman chorale, porteur d'espoir (quand même ! Enfin, j'espère...). Mais, alors, qu'est-ce que je passe de temps à me documenter ! C'est mon premier roman de SF (bon, c'est plus de l'anticipation que des sabres lasers et des boulons mais quand même) et je baigne dans les tremblements de terre, les tsunamis, les éruptions, les changements climatiques... Hors de question que je raconte n'importe quoi ! (Je commence à devenir experte en volcan ! hihi !)

Même mes antagonistes ont droit à leur part de recherche... Ce ne sont pas juste des épouvantails (entre un cannibale et un tueur en série, on aurait pu croire... mais non !). Ils ont des sentiments, des raisons d'avoir fondu un boulon. Je les aime bien malgré leur monstruosité mais ils me flanquent quand même les chocottes !

Stephen King dit que les monstres existent et que, parfois, ils gagnent... Il a pas tort !

En attendant, petit cadeau pour vous et pour les grenouilles qui suivent l'évolution de mon roman : les soulelit... Vous savez ce que c'est ? Mélie va vous l'expliquer !

***

Parce qu’après, quand il fera noir, elle n’osera pas sortir toute seule.
Dans la nuit, il y a les loups et les soulelit qui attendent.
Ils savent y faire. Ils font d’abord pas de bruit, puis, ils craquent un peu, grincent. Quand on appelle papa, maman, les adultes, ils disent juste que ce sont les bruits de la maison.
Mais Mélie, elle sait bien que c’est pas vrai !
Ils font ça pour que les grands rassurent les enfants. Puis, si on ne fait pas attention et qu’on descend du lit, ils t’attrapent par la cheville et t’emmènent sous le lit pour te manger. Mélie, elle sait comment faire pour les éviter. Déjà, il faut toujours garder la veilleuse allumée (les soulelit, ils ont peur de la lumière !) et, pour être sûre, sûre, sûre, elle saute loin du lit pour pas qu’ils puissent l’attraper quand elle doit faire pipi la nuit.


***

Bref, vous avez compris : surveiller les soulelit de vos enfants !

En attendant, le projet a dépassé les 15 000 mots et les 80 000 sec !

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Le continent de Meadhan